Depuis le modèle partagé de sécurité en mode cloud (la sécurisation du cloud incombant au prestataire, et celle de vos données vous appartenant) aux collaborations cloud mutualisées, en passant par la demande de modèles commerciaux plus ouverts dont la directive PSD2 se fait l’écho en entendant donner aux nouvelles offres Fintech les moyens de mieux rivaliser sur le marché des services de paiement, la complexité est le dénominateur commun. Le nombre d’acteurs et de processus ne cessant d’augmenter, ce qui accroît la marge d’erreur, il importe de mieux cerner les responsabilités de chacun et de déterminer à qui incombe l’obligation de rendre des comptes, en jouissant d’une visibilité accrue. En conséquence, les entreprises éplucheront très certainement les clauses contractuelles et les dispositions réglementaires afin d’obtenir des réponses claires sur ces points. De même, elles mettront un point d’honneur à conserver des traces comptables et fichiers journaux circonstanciés, détaillant chaque transaction de manière à pouvoir vérifier la date, la localisation et la cause des incidents.
Cette époque de l’année est toujours propice à une petite réflexion sur les douze mois écoulés, et – élément peut-être plus important encore – sur ce que l’avenir est censé nous réserver. Je me souviens avoir participé il n’y a pas si longtemps, quelques années tout au plus, à un certain nombre d’analyses prospectives à cinq ou dix ans. Face au rythme des évolutions technologiques, la plupart considéreraient aujourd’hui cet horizon de prévision bien trop éloigné. Sur cette même échelle temporelle, l’année paraît, a contrario, réduite à un bref instant. Je vous livre ici quelques réflexions sur les phénomènes qui risquent de se produire dans l’année qui vient, assorties de suggestions sur la manière de les gérer. Selon toute vraisemblance, leur incidence se fera sentir durant quelques années.